Par l’analyse des politiques culturelles dans la région et depuis l’Antiquité, par la rencontre avec les habitant∙e∙s, les élu∙e∙s, les adhérent∙e∙s et les bénévoles et en observant ce territoire comme si c’était un être humain, l’Agence Nationale de Psychanalyse Urbaine va rendre compte des enjeux et des relations familiales de ce territoire/patient, celui du Bassin minier du Pas-de-Calais, qu’elle ausculte maintenant depuis plusieurs années, en particulier récemment avec la Mission Bassin Minier et le 9-9bis à Oignies dans le cadre des 10 ans du classement au Patrimoine Mondial de l’Unesco.

L’ANPU (Agence Nationale de Psychanalyse Urbaine) rassemble toute une équipe de chercheurs sensibilisés à l’urbanisme et à la psychanalyse. Venus d’horizons aussi différents que l’architecture potentialiste, le modélisme urbain, la para-sociologie, le polypolisme, la krypto-linguistique, le landscaping, le photoshopping ou l’urbanisme de comptoir, toute cette équipe de chercheurs a réussi à mettre au point un nouveau procédé destiné à guérir les villes : la psychanalyse urbaine.

LAURENT PETIT, PSYCHANALYSTE URBAIN
Après une brève carrière d’ingénieur, Laurent Petit se lance dans le monde merveilleux du spectacle en étant tout d’abord d’abord jongleur puis clown de supermarché. La rencontre avec Eric Heilmann et ses travaux sur les liens entre Mickey la souris et Michel-Ange va lui permettre de jeter les bases d’un genre nouveau, le spectacle para-scientifique, genre où le vrai et le faux se mélangent tellement bien que le public finit par en perdre son latin. C’est à la suite de la rencontre avec le collectif d’architectes Exyzt que va naître la première science poétique digne de ce nom qu’est donc la psychanalyse urbaine.